Nouvel adhérent du Club des Belles Images de Sarcelles depuis quelques mois, grâce à l’existence du matériel de studio du club, j’ai pu concrétiser un rêve : réaliser des photos en studio. Mais tout d’abord, je me présente.

Je me prénomme Luc, résidant actuellement à Angers et travaillant à Mitry-Mory en région parisienne, et de ce fait fréquentant le Club des Belles Images de Sarcelles parce que les réunions sont le mardi ; j’ai 50ans, je suis marié avec Dany, artiste peintre et portraitiste amateur.

C’est à la demande de Martial Beauville que je vais tenter de vous faire part de des mes premiers pas de débutant pour ce type de photographie.

J’ai découvert ce qu’est un matériel portatif de studio à l’occasion d’une séance du mardi soir au club. Rien de bien compliqué pour la mise en place, il faut être simplement soigneux.
Pour l’utilisation, je me suis basé sur deux principes de base simples : premièrement le réglage de l’exposition au moyen des mires N&B et de l’histogramme quand on n’a pas de posemètre (expliqué par Christian Billes et deuxièmement, l’utilisation avant chaque séance de prise de vue du cours de la Fédération Photographique donnant les règles de base de disposition des éclairages, cours qui m’a été conseillé fort utilement par Philippe Gomez.

Mes premières prises de vue ont été faites à la maison, dans mon salon, avec des jeunes, amis de mes enfants, qui se sont prêtés au jeu et ont accepté de faire les modèles.

Quand on réalise ses première photos studio, la difficulté qui apparaît immédiatement est le choix du sujet : quel type de photo, quelle ambiance, que faire passer comme sentiment, …J’avoue que je me suis senti un peu perdu, alors je l’ai fait au ‘feeling’. Je n’ai pas préparé à l’avance les plans de pose, mais j’ai plutôt compté sur la spontanéité de mes modèles, sur leur jeunesse, et sur les idées que je pu avoir au fur et à mesure des séances. J’ai procédé par étapes successives : 10-20 clichés, transfert sur PC, analyse du résultat, identification de ce qui ne va pas, et seconde série de clichés en tentant de tenir compte de mes observations, etc. Après plusieurs séances, il apparaît rapidement qu’il est nécessaire de réfléchir sérieusement sur ce que l’on veut faire avant tout travail, pourquoi pas en se faisant aider par quelqu’un qui a déjà une certaine expérience. Je pense que c’est un moyen de progresser sans trop se décourager.
Les autres difficultés que j’ai rencontrées ont été le cadrage, le positionnement et le dosage des éclairages pour jouer sur les ombres ou donner du modelé, les détails parasites qui perturbent la photo : un vêtement qui dépasse, une ombre mal positionnée, … Ce que je retiens, c’est qu’il faut du temps (au moins 3heures par séances), prendre son temps pour analyser, composer, corriger, refaire, avoir un modèle docile et patient qui accepte l’exercice, être attentif à tout. De plus il faut être exigent avec soi-même.

J’ai aussi essayé de photographier un bébé et un enfant de 3ans. L’exercice est encore plus difficile car on ne peut pas dire à l’enfant « ne bouge plus », « refait telle pose ». C’est à nous de nous adapter, de se mettre à son niveau, de jouer avec la complicité de la maman et de déclencher au bon moment. Pour cela, je n’ai pas hésité à poser un éclairage au sol et à mettre à plat ventre pour vraiment être au niveau du bébé.

En conclusion, ces quelques séances de découverte m’ont permis de me faire plaisir, de découvrir un horizon inconnu, de faire plaisir à mes amis modèles car les photos ne sont pas trop ratées, mais surtout de me dire qu’il y a du travail devant moi et que cela me donne envie de continuer.
Alors si ça vous tente, lancez-vous.

Photographiquement vôtre,

Luc LEMARCHAND.