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  article 3- HOMMAGE A SABRINA TAMIM
 
 
 
 
 
 

            

article 3- HOMMAGE A SABRINA TAMIM
   

Samedi 11 mars 2006 sous une pluie fine, de nombreux élèves du collège Jean Lurçat de Sarcelles ont tenu à rendre un dernier hommage à leur amie Sabrina Tamin, décédée à l’âge de 15 ans d’une suite d’une longue maladie.

Si des voisins, des membres de la famille, la municipalité, des responsables d’association et des professeurs, des collégiens étaient présents, les copines de Sabrina étaient très nombreuses.
Elles avaient confectionné sur des bouts de carton leurs messages d’amour à Sabrina et tous revêtaient un Tshirt noir à la mémoire de leur amie.

Max, employé au service des sports de l’AASS et ami de la famille prononça quelques mots et ce fut au tour de Mohamed, l’oncle de Sabrina de prendre la parole pour remercier tout le monde.
Tous deux étaient envahis par l’émotion.
Mohamed, agent municipal à Sarcelles est connu de tous comme un homme gentil et serviable.
C’était aussi un de nos voisins et nous tenons à lui adresser notre amitié pour le drame qui le frappe.

Nous avons appris aussi que le corps de Sabrina a été rapatriée au Maroc cette semaine.
Il y a quelques années, Djamel Debbouze dans une interview télévisée précisait


qu’en banlieue, les gens aussi avaient du cœur et savaient se montrer solidaires.
La nombreuse foule juvénile qui s’ébranla sous le crachin pour une marche silencieuse ce samedi était là pour attester qu’il n’était nul besoin de le préciser.

Une des amies de Sabrina, Sarah Lexee lui a écrit ce poème..

La vie t’a été donnée
Mais aujourd’hui on te l’a retirée
La vie t’a beaucoup appris
Mais tu n’as pas eu le temps d’en tirer profit
La vie est une chance donnée à ta naissance
Cette chance dure jusqu’à ta croissance
La vie est belle jusqu’au dernier instant
Mais la vie ne t’a pas donnée le temps.

Sabrina, on ne t’oubliera jamais.

Si personnellement, nous ne connaissions pas Sabrina, nous savons combien le monde nous parait injuste lorsque l’un de nos proches disparaît, mais lorsque l’on meurt à 15 ans d’une maladie incurable, à l’âge où la vie devrait nous sourire pour de longues, de très longues années, c’est d’autant plus cruel et la douleur des plus vives.

Martial Beauville

 

 

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