Animer un club photo est déjà une aventure. Il faut du cran pour y ajouter la réalisation d'un mensuel. Tenir 10 ans et sortir quelques 90 numéros, c'est une prouesse à saluer ».
Michel Pontet

Que le temps passe vite nous diront les rédacteurs de Belles Images Photographies. En effet, ces derniers, toujours assidus et sérieux dans la rédaction de ce fanzine mensuel, nous permettent de nous délecter tous les mois à la lecture de ce magazine, gratuit de surcroît.

Aussi, à l’occasion de ce numéro spécial anniversaire, une question peut nous tarauder l’esprit : ce fanzine, en quoi est-il si différent des autres ? Comment pourrions nous l’améliorer ?



Jean-François Bauret – Photographe professionnel :
« Je tiens d'abord à vous remercier pour la revue  Belles Images que je reçois régulièrement en regrettant qu'il n'en existe pas d'autres, à ma connaissance, dans d'autres villes, car elle représente un moyen de communication visuel important et authentique ».


Michel Pontet – Union Régionale 17 de Fédération Photographique de France :
« Le BIP est formidable, car il est :
gratuit, montrant qu'il n'y a pas que les valeurs d'argent,
sérieux, son ours est digne des tirages à 200 000,
important, ses articles de fond manquent aux mensuels de 200 pages,
informé, les manifestations nationales y sont présentées et commentées,
drôle d'un humour talentueux qui nous manque tant. »
Agathe Gaillard galeriste, assure «  aimer recevoir notre journal, car selon elle, c’est toujours inattendu et dit aimer ce qui est très personnel aux Belles Images. Agathe «  aime les photos de jeunes filles, savoir ce qui se passe à Sarcelles, les nouvelles de Nancy Sinatra, nos voyages, nos réflexions, mais avoue ne pas trop aimer la politique parce que rien ne la surprend dans ce domaine, Agathe surenchérit en affirmant qu’elle aime la vie de Martial, car selon elle, les membres des Belles Images sont des personnages et c’est cela qui lui plait « .
Rappelons qu’ Agathe Gaillard fut en 1975, la première galeriste de France à exposer des photographies !!



Serge Assier – Photographe professionnel :
« J’apprécie beaucoup les textes sur les photographes que vous présentez ainsi que les critiques que vous réalisez tout au long de l’année ».

Réalisé grâce aux participations exemplaires de Martial Beauville, Claude Chansard et Philippe Gomez, et bien entendu de celles des adhérents du Club des Belles Images, ce fanzine est élaboré et rédigé bénévolement.

Ainsi, seule la volonté d’échanger, de partager et d’apprendre anime nos rédacteurs.

Aussi, l’impression et la mise en page ne sont-elles pas toujours de qualité.
Cependant, comme nous l’indique Serge Assier « La critique est facile et l’art bien difficile… »
C’est ainsi que Mme Lezy , fondatrice du club il y a plus de 35 ans déjà, regrette le côté «  tristounet dû au noir et blanc «  et son côté photocopie « .Elle egrette également la préeminence des photographes américains « 

Rappelons toutefois que le Club des Belles Images fonctionne avec très peu de moyens. Environ 1000 € de subvention municipale, 970 € de cotisations des adhérents, 200 € de dons, ce qui fait un total de plus de 2000 € dont il faut déduire les frais d’assurances de salles, locations, frais de fonctionnement, reversements à la Fédération, achats matériel expositions, équipement de matériel et la part qui revient à la réalisation de ce journal est de l’ordre de 5 % de notre budget annuel et de surcroit celui ci est tiré gracieusement par la Mairie de Sarcelles à qui nous avons fait valoir l’importance d’un médium comme la photographie dans notre monde moderne et l’image positive que ce journal peut modestement apporter à Sarcelles !
Renseignements pris auprès de Claude Nori, homme aux multiples talents dont celui de photographe mais aussi d’éditeur, l’impression d’un BIP en couleurs offset reviendrait au bas mot chaque mois à 2000 €.
Comme nous réalisons une dizaine de numéros par an cela nous reviendrait à
20 000 € alors que ce journal nous coûte environ 100 € par an !



Un «  Belles Images «  en couleurs et en offset reste encore du domaine de la science fiction pour nous, mais comme le rappelle Claude Nori, le plus important est le message qui est diffusé, car selon lui dans le milieu des magazines photos, ceux ci n’ont pas la liberté de parole que nous avons !
C’est certain !
Mais promis, pour les 20 ans du Belles Images Photographies, nous ferons des efforts…
Alors à bientôt,

Nadia BEN HAMOUDA

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