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  VISA POUR L’IMAGE 21° EDITION
 
 
 
 
 
 

            

VISA POUR L’IMAGE 21° EDITION
   

Sur les 28 expositions, beaucoup sont superbes.
Massimo Berruti par un reportage sur la vie de la société Pakistanaise, en noir & blanc dense. Petite ombre : il remet en cause la thèse officielle des attentats du 11 septembre et donc de l’intervention occidentale en Afghanistan.
Luca Catalano Gonzaga, Italien qui met en exergue le travail des enfants dans les briqueteries autour de Katmandou. Il a reçu le Grand prix Care du reportage humanitaire pour ce sujet.
Sarah Caron qui a photographié la pression croissante des interdits sur les femmes par la « talibanisation » de la société Pakistanaise.
Viktor Drachev par son reportage à travers les ex-républiques d'URSS empreint d’insolite et de fantaisie. Comme quoi on ne montre pas que la guerre et la misère à VISA.
Brenda Ann Kenneally, Prix CANON de la Femme Photojournaliste. Américaine, elle montre la vie quotidienne au coeur des familles touchées par le chômage dans une ville industrielle des USA.
François Le Diascorn, « Only in America » a saisi en noir & blanc des figures typiques de la vie aux USA.
Pascal Maitre « Somalie, le pays abandonné de tous » avec des images toujours aussi maîtrisées sur Mogadiscio en pleine anarchie, malgré des conditions d e travail très difficiles.
Dominique Nahr, jeune photographe au style affirmé, donne une vision poignante de la guerre civile qui continue depuis 1998 au Congo.
Jérôme Sessini montre un aspect peu connu du Mexique : les conséquences de la violence sur les populations qu’engendre la guerre des gangs pour le contrôle du marché de la drogue.
Boris Svartzman qui réussit à montrer des images à l’échelle humaine des chinois dans un urbanisme qui semble les dépasser.
Zalmaï, photographe d'origine Afghane, présente un reportage en noir & blanc sur les conséquences de la guerre qui dure depuis trente ans et montre l’étendue de la tragédie humaine sur la population de son pays.
« Il vaudrait mieux consacrer l’argent militaire à la reconstruction. Pour vaincre les talibans il faut construire des écoles pas envoyer des soldats. Mais ce sera long. » Dit-il de son pays.

VISA pour l’Image a pour ambition de montrer le monde tel qu’il est et d’arrêter de se baser sur le futile. Ambition exigeante en cette période où le reportage d’actualité se porte mal détrôné par le people. La dernière preuve en date étant la mise en liquidation judiciaire de l’agence GAMMA.
Ce sont 28 expositions, des reportages le plus souvent non publiés, que l’on peut voir à Perpignan. VISA se joue du paradoxe qui veut que plus la crise qui secoue la profession est profonde, plus les visiteurs sont nombreux. L’an dernier 260 000 entrées avaient été enregistrées au couvent des minimes !

Cette année le festival comporte 20 % de moins d’agences de presse représentées, preuve que VISA est devenu un témoin essentiel de la crise.

Claude Chansard

 

 

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Date: 25.03.2009 10:35:06


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