|
Quand j’ai reçu le livre, j’ai été surprise. Je m’attendais à un joli petit fascicule et j’avais dans les mains un beau livre de photographies, presque un album de famille.
Dès les premières photos, le retour en arrière dans les années 60, je n’étais pas de Sarcelles, je vivais dans un bloc hlm à Paris 12ème mais j’avais des copines et des copains banlieusards que j’allais visiter dans leurs ensembles neufs entourés de terre de chantier.
Des photos noir et blanc, les travailleurs, les enfants, la foule au train, la queue au pain, jouer dehors, le béton …que de souvenirs presque oubliés !
Et puis les êtres humains, la couleur des origines, les sourires, les arbres qui poussent,
la vie sociale et culturelle, le béton dans la verdure à travers les saisons.
La photographie qui m’a marquée le plus, c’est celle de ces gamins en noir et blanc derrière leur vitre étoilée : le soleil des banlieues.
Maintenant quand je verrai un vol de sarcelles, ces petits canards sans frontières, je penserai à la diversité de Sarcelles, à ce mélange des peuples qui n’existe hélas presque pas dans ma campagne d’adoption..
Bravo et merci à toutes et tous les photographes et à celles et ceux qui ont contribué à cette belle publication.
Nathalie Baron
|